Douze Lunes
31 octobre 2002
Browsing the web today:
Sleight of hand - and a classic Euro fudge - "You might ask why rich farmers deserve more subsidy than poor farmers, but beware of President Chirac shouting at you." Run DMC DJ shot dead in New York - Another victim of the hip-hop war? Popular Weed Killer Feminizes Native Leopard Frogs Across Midwest - When a he-frog become a she-frog by the grace of man's polutant. What was mine - After Columbine. A conversation with Wim Wenders. Paul Wellstone remembered - Minnesota Senator was killed in a plane crash last week. The defining moments in digital culture - Internet great moments [via I love everything]. So Long, Fellow Travelers - Christopher Hitchens lashes out at his once fellow leftists. In Guantanamo - A long piece on Camp Delta prison camp.
Le cocktail Sarkozy
On appelle �a la politique. C�est un m�tier. Sarkozy joue une partie classique. Flatter son propre camp, pour se garantir. Et en m�me temps bloquer l�adversaire. Exacerber ses contradictions. Et lui taper dessus, pour faire bon poids. Lionel Jospin, � sa meilleure p�riode, ne proc�dait pas autrement. Lui aussi matraquait l�opposition pour rassembler sa propre famille. Lui aussi pr�emptait des th�mes qui ne lui appartenaient pas, de la ma�trise de l�immigration � la s�curit�, justement, privant ainsi d�espace une opposition t�tanis�e, exasp�r�e. Mais Sarkozy poss�de deux atouts suppl�mentaires. L�unit� de son camp � quand la gauche �tait et reste profond�ment divis�e sur les questions de police et de justice. Et un don certain pour les coups politiques. Il m�rissait depuis un moment son initiative sur la double peine. Elle est venue juste � point, avant un meeting des opposants � cette mesure. M�thode �Sarko�. Il ne r�pond pas, il anticipe. Il contourne. L��t� dernier, le r�le de Tavernier �tait tenu par Guy Bedos: l�humoriste engag�, qui d�testait Jospin pour n�avoir r�gularis� �que� 80000 sans-papiers, s�inclinait devant l�humanit� de Sarkozy, assez bon pour envisager de ne pas en expulser quelques milliers. Aimables, na�fs opposants� Il suffit � Sarkozy de sugg�rer, m�me pas de promettre, et les voil� d�sarm�s. Les socialistes enragent. Regrettent leurs propres erreurs. Ce qu�ils n�ont pas fait, pas dit � temps, quand ils le pouvaient encore. Ils attendent que cesse le num�ro de jongleur. Que l�illusion se dissipe. Tout arrive, para�t-il...
Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, qu'on trouve sa loi sc�l�rate ou n�cessaire, il faut reconna�tre � Nicolas Sarkozy un sacr� temp�rament de politicien! Un vrai de vrai. Il avait soutenu Baladur et s'�tait cass� lourdement la figure, qu'� cela ne tienne il est revenu! C'est pas lui qui aurai mis un terme � sa carri�re politique comme l'a fait Jospin apr�s un �chec, m�me cuisant. Il faut dire que Sarkozy a toujours dit qu'il aimait la politique, que c'�tait le plus beau m�tier du monde, alors que Jospin... on avait le sentiment qu'il n'aimait pas vraiment �a. Sarko il a �a dans le sang, et comme le dit Fran�oise Giroud dans ce m�me Nouvel'Obs, "il est en train de faire un enfant dans le dos � la gauche"!
Eighteen seconds before sunrise - an official sigur r�s website ~ J'aime beaucoup la musique de ce groupe islandais qui vient de sortir un nouveau disque dont le titre est ( )! Sigur Ros (prononcer si-ur ros en roulant le "r") c'est quatre musiciens qui jouent une musique � base de rock planant extraordinairement inventive et r�jouissante, certes un peu aust�re. Pour l'admirateur que je suis des Norv�giens Jan Garbarek et Terje Rypdal, je vois une parent� certaine entre ces musiciens du grand nord: les uns se rattachant au jazz et � la musique classique, les autres au rock.
NB: en vistant le site web vous apprendrez nombre de choses sur le groupe, son nom, ses membres, la langue employ�e...
30 octobre 2002
Browsing the web today:
Dial 'H' for Hostage - Livejournal.com is the new source of alternative news for Russian. 'Extraordinary' woolly rhino finds - Once upon a time they roamed free in England green and pleasant land. Le truth about 'le row' - Chirac/Blair, 'the engueulade' or 'le row'? Euroseptics smirk. War movies and face time: Welcome aboard Air Force One - W. likes ESPN rather than CNN, and a brief history of the Plane. Web of trust - If you like surfing the web, it is probably because you believe people are basically good [Via Rebecca's Pocket]. United States Military Operations - Looks like titles from Clancy's novels [Via Metafilter]. Interview: Umberto Eco.
Quelques recherches qui ont abouti sur Douze lunes ces derniers jours:
- "je dors en ce moment mais laisser moi un message doux", gentil!
- "iranien light tank", what?
- "bali bombing victimes photos", beurk! no way Jos�.
- "photos de la ville de ladignac le long", pas l�, d�sol�!
- "chickens coming home to roost etymology", ahem! pas l� non plus.
- "kouign a man", de la farine, des oeufs, du beurre (beaucoup) et une pelle � b�ton!
Tony Blair et Jacques Chirac reportent le sommet du Touquet ~ Le torchon brule entre Chirac et Blair � propos de la Politique Agricole Commune et autres affaires Europ�ennes. Les deux chefs d'�tat se seraient m�me s�rieusement accroch�s en anglo-fran�ais lors du dernier sommet! Chirac aurait d�clar�: "You have been very rude, and I have never been spoken to like this before"! (Vous avez �t� tr�s impoli et on ne m'avait jamais parl� comme �a avant)... Well, well, et pourquoi la dispute? Des affaires de gros sous, il n'y a rien de tel pour se f�cher! Maintenant chacun boude dans son coin. C'est beau l'Europe!
Tout le monde doit �tre au courant, maintenant, mais pour ceux qui ne le seraient pas, Blogger a �t� pirat� le 25 Octobre pendant une heure et quelques. D'apr�s Ev tout est rentr� dans l'ordre et il n'y a pas de dommages, mais ce n'est pas une raison pour ne pas changer vos mots de passe...
Qu'est-ce que je lis en ce moment?
Il y a une pile de bouquins qui s'�l�ve de plus en plus haut pr�s de mon lit (� lire d'urgence), plus ceux que j'ai rang� en me disant que je les lirai plus tard, le plus tard �tant totalement ind�fini (mais qui ne garde pas l'espoir...). Mais l'autre jour je suis pass� chez WS Smith, rue de Rivoli, et j'ai achet� quelques bouquins dont deux que je suis en train de lire:
- Summerland -Michael Chabon
- Great Dreams of Heaven - Sam Shepard
Le premier est un livre "pour la jeunesse" comme on dit. Les premiers chapitres sont assez prenants, pour le moment j'aime bien. J'adore ce qu'�crit Michael Chabon (qui a un site web tr�s cool), j'avais beaucoup aim� "The Amazing Adventures of Kavalier & Clay" et "Werewolves in Their Youth".
Le second est un recueil de courtes nouvelles, po�mes et po�mes en prose, de l'auteur de th��tre, acteur et sc�nariste (et musicien dans sa jeunesse): Sam Shepard, dont j'ai d�j� parl� l'autre jour. Dans le m�me "format", Sam Shepard est l'auteur des superbes "Motel Chronicles, suivi de Hawk Moon", et de "Cruising Paradise" (tous traduits en fran�ais chez 10/18).
Lire ce genre de choses me change un peu, depuis quelques temps j'�tais plong� dans des livres de politique (Revel, Encel, Lewis etc...), mais je suis satur�!...
28 octobre 2002
Russia tries to stem scandal over gas victims (Guardian) ~ Article bien document� sur la trag�die de Moscou.
As hundreds of relatives crowded outside hospitals for a second day pleading for news on whether their loved ones were dead or alive, evening news programmes on mainly pro-Kremlin media were forced to start covering their anger and confusion. All but two of the 117 hostages so far confirmed dead in the Moscow theatre siege died of gas poisoning, the city's top doctor said yesterday.
Andrei Seltsovsky, chairman of Moscow's city health committee, said only two of the 800 or so hostages had died from gunshot wounds when elite troops stormed the theatre early on Saturday. Still in hospital were 646 of the freed hostages, of whom 150 were in intensive care and 45 were "in a grave condition". Two women had not yet regained consciousness.
The authorities initially refused to tell doctors what the gas was, compounding the difficulties of treating patients with antidotes.
[.../...]
It was too early to say how far public support for Mr Putin's decision not to negotiate will be eroded by the authorities' decision to use the gas and their insensitivity towards the hostages' families after the siege. There is little sympathy in Russia for the Chechen cause. But many Muscovites are wondering how the hostage-takers could smuggle so much weaponry into the city and then have 50 people drive up to a building in full uniform. Some see it as further proof of a breakdown in law and order and proof that some police or army officials can be bribed into collaborating with the Chechens. Muscovites are also wondering whether such terrorism will be repeated.
Via Netlex, qui sur ce sujet et celui de la guerre en Tch�tch�nie a r�uni un tr�s vaste choix de documents.
Les plus attentifs auront not� que j�ai enlev� les boites de commentaires, d'une part parce qu�il y a environ un commentaire toutes les trois semaines et que �a ne sert donc � pas grand chose. D�autre part, �tant responsable de ce qui s��crit sur ce petit site, m�me si je n�en suis pas l�auteur, je serais ennuy� d�avoir � exercer une censure le cas �ch�ant. Si ce que j��cris vous inspire une r�flexion, une r�action ou une indignation, vous pouvez m��crire, les e-mails re�us en rapport avec ce blog pourront faire l�objet d�une publication ici, si je l�entends ainsi et si leurs auteurs l�acceptent.
Le conflit Tch�tch�ne � durablement affect� les relations entre le pouvoir politique russe et l�arm�e que le politique a de plus en plus de mal � contr�ler surtout en Tch�tch�nie, quelles seront les cons�quences de l�attaque terroriste de Moscou sur ce conflit et sur ces relations?
- Le Kremlin, l'arm�e et la guerre (Le Figaro)
27 octobre 2002
26 octobre 2002
Netlex parle de Plan B: une exp�rience d'�criture par le mode weblog, un "blognovel", un roman en �pisode en train de se cr�er?
Diego Doval, l'initiateur de "Plan B" reponds:
Short answer: Plan B is an experiment in writing.
Long answer: Stories usually have a strong element of time built into them, just like a weblog. A weblog, however, is a story where the beginning changes every day: what we see is the last element that was posted. The question that Plan B is trying to answer is: is it possible to create a story that makes sense, keeps the reader engaged, and yet can be "consumed" in bits and pieces, maybe even in any order? This is not the same as a hypertextual story (some of which have been attempted in the past, both in book form and electronically). The idea here is that the time dimension exists --and is relevant-- if you look for it (say, by starting to read it from the first entry) but each entry can also be read as an independent element. Ideally (as I mentioned before), you should also be able to navigate the text in different directions, which means that the story will be more "experiential" than plot-oriented. I hate plot-oriented stories anyway.
After Failures, Boasts Big and Small (NYT) ~ L'histoire du sniper pr�sum�, �a ressemble � une chanson de Bruce Springsteen, un roman de Stewart O'Nan ou une nouvelle de Raymond Carver ou de Sam Shepard. Sauf que les dix victimes sont bien r�elles.
The appearance and demeanor of the man, John Allen Muhammad, startled his younger cousin Edward Holiday, who had grown up idolizing him. Mr. Muhammad had turned up here a few months before, for the first time in years, awash in confidence and apparent success, Mr. Holiday said. Then, he had bragged about buying his wife a Jaguar and spoke of owning an aerobics studio in the Caribbean.
But on this second, unexpected visit to his childhood neighborhood, Mr. Muhammad, 41, brought a teenager he introduced as his son, John Lee Malvo, and he could not afford a meal. "I suspected he was hitting rock bottom," Mr. Holiday recalled. "I felt like he was going through some hard times."
Another cousin, Reginald Holiday, ferried Mr. Muhammad around town to visit family and friends. He noticed that he was carrying a long bag, the type used to transport a rifle, on his trip south from Washington State.
"He told me he had a gun, because I was teasing him," Reginald Holiday recounted. "I said, `Shoot, John, there ain't no deer up there in Washington, is there?' He said it was something he kept from the service."
Heure d'hiver. On passe � l'heure d'hiver dans la nuit de Samedi � Dimanche, � trois heures du matin il sera deux heures. Ca veut dire une heure de plus ce week-end mais aussi que la nuit va tomber une heure plus t�t. C'est l'hiver... Pourquoi ne reste-t-on pas � l'heure d'�t� tout le temps?
24 octobre 2002
Yahoo! Actualit�s - La prise d'otages � Moscou a d�j� fait au moins un mort ~ "MOSCOU (Reuters) - Une quarantaine de rebelles s�paratistes exigeant le retrait des troupes russes de Tch�tch�nie mena�aient toujours jeudi soir de faire exploser le th��tre de Moscou dans lequel ils retiennent jusqu'� 700 otages depuis la veille au soir.
Arm�s de grenades, de fusils et d'explosifs, ils ont tu� au moins une femme qui a tent� de s'�chapper mercredi lorsqu'ils ont pris le th��tre. Deux autres femmes ont r�ussi � s'enfuir jeudi, mais l'une d'elles a �t� bless�e. [...]
La cha�ne de t�l�vision qatarie Al Djazira a diffus� des images de rebelles tch�tch�nes se disant pr�ts � mourir pour leur ind�pendance et � tuer les otages "infid�les" du th��tre moscovite. La cha�ne satellitaire arabophone n'a toutefois pr�cis� ni quand ni o� ces images avaient �t� enregistr�es."
Yahoo! News - Two Men Arrested in Sniper Case ~ "Montgomery County State's Attorney Douglas Gansler said state and federal prosecutors would meet Friday morning to discuss charges against John Allen Muhammad, 41, and 17-year-old John Lee Malvo. But law-enforcement sources told The Associated Press investigators were certain they had the culprits.
One source, speaking on condition of anonymity, said a gun found in the suspects' car appeared to use .223-caliber bullets � the fatal calling card in the attacks that began Oct. 2 with the killing of James D. Martin in a grocery store parking lot in Wheaton, Md.
Police also found a scope and tripod in the car, the official said." A.P.
Nick Hornby Top Ten ~ L'auteur de Haute Fid�lit� liste les dix albums sans lesquels il ne pourrait survivre.
Les bombes totalitaires Jacques Julliard (Le Nouvel Obs') ~ Courageux et clairvoyant Jacques Julliard, tout cet �dito serait � citer, lisez-le.
Que faire? C�est simple: se garder de l�ang�lisme; �viter l�amalgame.
Se garder de l�ang�lisme, c�est se convaincre que l�on a bel et bien affaire � une entreprise totalitaire. La confusion qui s�est introduite � propos du totalitarisme provient de ce que historiquement il a tourn� � une confrontation entre le nazisme et le communisme, de sorte que les gens r�agissent, non � l�examen des donn�es objectives qui justifient la comparaison, mais en fonction de leur plus ou moins grande proximit� � l��gard du communisme. La consid�ration d�un totalitarisme islamiste en formation devrait dissiper le malentendu. Nous avons affaire, non � une entreprise polici�re visant � �liminer l�ennemi, mais bel et bien � une entreprise totalitaire tendant � annihiler les volont�s et faire accepter le pire comme une chose normale. Le terrorisme islamiste abolit la politique, fond�e, comme dit Carl Schmitt, sur la distinction de l�ami et de l�ennemi, au profit d�une entreprise de terreur g�n�ralis�e, visant au contr�le des consciences. Toute esp�ce de compr�hension � l��gard de cette entreprise, visant � l�excuser en raison de la pr�tendue culpabilit� de la victime, rel�ve d�une capitulation morale et intellectuelle.
Nicolas Sarkozy se veut le d�fenseur de la "France des oubli�s" (Le Monde) ~ "Les droits de l'Homme cela vaut aussi, et d'abord pour les victimes!" Nicolas Sarkozy d�fend, dans Le Monde son projet de loi. Les cris outrag�s � gauche, (relay�s avec beaucoup de r�ticences, d'ailleurs, par plusieurs membres du Parti Socialiste) montre que la gauche n'a rien appris de sa d�faite du 21 avril 2002. Tant qu'on consid�rera, au m�pris de toutes les preuves, par id�ologie gauchisante ou bien-pensance ang�lique catho de gauche, que l'ins�curit� urbaine et suburbaine n'existe que dans la t�te du beauf' moyen, on continuera � s'aliener cette fameuse France d'en bas. Le sentiment d'ins�curit� ne vient pas de l'�ther, ce n'est pas une l�gende, contrairement � ce qu'on dit g�n�ralement, les m�dia ne font que montrer une r�alit�, m�me si elle est partielle, et c'est le devoir d'un gouvernement d'assurer la s�curit� publique et le sentiment de s�curit� publique. Bien s�r qu'il faut de la pr�vention, bien s�r qu'il faut s'attaquer aux causes de la pauvret�, de la non-int�gration, de l'acculturation et de la d�mission des parents, bien s�r qu'il faut des �ducateurs... Mais commen�ons par l'urgence, et l'urgence est de restaurer l'autorit� de l'�tat et de ses repr�sentants, de renforcer les moyens de ceux qui nous prot�gent: les policiers, de r�tablir la s�curit� publique, de prot�ger les citoyens. Stocker les empreintes g�n�tique des d�linquants sexuels, r�primer la mendicit� agressive, arr�ter les marchands de sommeils, emp�cher cet esclavage insane qu'est la prostitution... C'est �a la guerre contre les pauvres? Montesquieu disait qu "il faut aux hommes un peu de logique et un peu de morale"!
Lire aussi dans Le Monde cette opinion intitul�e "S�curit� : r�pudier l'ang�lisme" par Philippe Bilger, avocat g�n�ral pr�s la cour d'appel de Paris.
22 octobre 2002
La strat�gie du protoplasme (Le Figaro) ~ Eric D�n�c�, directeur du Centre Fran�ais de Recherche sur le Renseignement analyse avec pertinence la strat�gie d'Al Qaida qui consiste � frapper l'occident n'importe o� et l� ou elle le d�cide sur tous les continents (� ce jour seuls l'Europe et l'Am�rique latine sont �pargn�s, mais pour combien de temps encore), contre tous les secteurs �conomiques, avec un mode op�ratoire combinant petites actions et attentats spectaculaires en "filialisant" les groupes extr�mistes locaux voire des individus isol�s.
Et l'auteur de conclure:
La poursuite des attentats, plus qu'une hypoth�se, est une r�alit�, d'autant que la traque des terroristes n'en est qu'� ses d�buts. Il nous faut d�sormais comprendre que nous sommes confront�s � un ph�nom�ne qui ne dispara�tra pas en quelques mois, quels que soient les moyens mis en oeuvre. Il suffit de consid�rer les situations en Irlande du Nord (o� l'IRA et les Britanniques s'affrontent depuis 1920) et en Palestine (ou Arabes et Juifs s'opposent depuis les ann�es 1930) pour saisir la complexit� de la lutte antiterroriste. En effet, dans ces deux conflits, les effectifs terroristes n'exc�dent pas quelques centaines d'hommes, dot�s d'armement conventionnel, sur un th��tre plus ou moins limit�. Al Qaida nous lance un tout autre d�fi, � l'�chelle du globe et avec la possibilit� d'emploi d'armes de destruction massive.
Il convient donc de se pr�parer pour une lutte de longue dur�e, car c'est une v�ritable guerre dans laquelle nous sommes engag�s. Elle sera marqu�e par son cort�ge de deuils et d'horreurs, mais nous avons les moyens de st�riliser ce protoplasme. Forces de s�curit�, unit�s militaires et services de renseignement vont devoir s'adapter � ce nouveau contexte et d�finir de nouvelles r�gles d'action. Les populations occidentales devront apprendre, � l'image des Isra�liens, � vivre avec cette menace permanente, � faire preuve de vigilance et de civisme.
La cible Sarkozy (Le Figaro)
Six mois, jour pour jour, apr�s l'historique premier tour de l'�lection pr�sidentielle, des sondages font le bilan. Les politiques ont-ils retenu l'avertissement du 21 avril ? Les r�ponses ne sont gu�re enthousiastes. En revanche, sur la s�curit�, th�me majeur de la campagne, sept Fran�ais sur dix, sympathisants de droite et de gauche confondus, estiment justifi�es les mesures du gouvernement. On ne sait si la France d'en bas est davantage une formule qu'une r�alit�. Il est une certitude : un pr�cipice s�pare les attentes des Fran�ais du discours des � droits-de-l'hommistes � professionnels.
La guerre contre les pauvres est d�clar�e, disent-ils. D'o� s'expriment-ils ? Certainement pas depuis les quartiers o� la loi n'est plus respect�e depuis longtemps. Dans ces zones o�, justement, les plus faibles � enfants, femmes seules, personnes �g�es � sont � la merci de tous les malfaisants, d�linquants, trafiquants. L� plus qu'ailleurs, c'est l'ins�curit� qui opprime, pas la loi.
No regrets for outcast of Vivendi (IHT) ~ Que devient J2M? Il vit � New-York et il a cr�� une petite unit� d'investissement, appell�e "Messiers Partners" o� il est pass� de la direction de 380 000 employ�s � un seul.
Messier sees himself largely as a victim of outside forces: market rumors, nationalistic French politicians and a coterie of powerful business leaders who turned on him. "I didn't pay enough attention to them," Messier said. "When I was in a weak position, they took advantage of me." Still, Messier said, he is not dwelling on the past. "I'm not looking to who betrayed me," he said. "I'm looking forward. I have a great future in the U.S. and Europe. I want to build a new story."
In Sam Shepard, echoes of a distant father (IHT) ~ Bel article sur Sam Shepard, �crivain, acteur et surtout auteur de th�atre am�ricain. Ses livres de "short stories" et de po�sies sont de petites merveilles de litt�rature de l'errance et de l'Am�rique profonde. Il est interview� ici � l'occasion de la sortie d'un nouveau recueil de "short stories": "Great Dream of Heaven". J'ai une grande admiration pour Sam Shepard, depuis son r�le de Chuck Yeager dans "l'Etoffe des H�ros" et depuis qu'il a co-sign� le sc�nario d'un de mes films culte: "Paris Texas" de Wim Wenders.
He is not, he said, one for psychological exploration. His interest is more generic: "Hopefully, the greater view has to do with the land, history, time and the fabric of America." Although he is not often regarded as a political playwright, in his work there is a concern for power plays between people, what he refers to as "the politics of feeling." As he said: "It's the artist's obligation to convert one's experience of the time that we're living into forms of expression. Otherwise, what are you doing?"
18 octobre 2002
History man (Telegraph) ~ Interview with Simon Schama.
Schama ascribes this perfectionism to a powerful sense of his own inadequacy, which I guessed at when reading his account of John Stuart Mill in the latest volume of A History of Britain. Like Schama, Mill had a father who pushed his gifted son "mercilessly" and Schama describes him as "cowed by the burden of his assigned mission to Know Everything that Mattered".
"Oh yes, I feel inadequate," says Schama. "But feelings of inadequacy are the sine qua non of good work. Every writer I respect is haunted by such feelings."
Debating Human Happiness ~ Steven Pinker & Martin Seligman debate in Slate on human nature and happiness. (second part, third part, fourth part).
L'inclassable Clint Eastwood (L'Express)
Au risque de se r�p�ter, mais l� semble vraiment �tre la clef du personnage, la carri�re d'Eastwood, tel un miroir � sa vie, creuse son sillon sans jamais craindre le faux pas. Personne ne le guide. Il appara�t, juch� sur ses d�sirs et ses obsessions, comme un artiste qui avance avec, derri�re lui, ceux qui veulent bien le suivre - voyez Josey Wales, l'un de ses r�les pr�f�r�s, parfaitement raccord avec l'homme. Il joue le solitaire en qu�te de r�ve, il est l'enfant balad� � la recherche d'une famille. L'homme qui filme ses pulsions et la complexit� humaine, loin d'un noir et blanc manich�en. Il n'est pas chaleureux avec l'�tranger mais disponible et ouvert.
16 octobre 2002
Don't blame the west ~ Clive James (Guardian)
[...] let us allow, for the moment, that the mass outcry against American hegemony is the voice of the true, the eternal and the compassionate left. Allowing that, we can put the best possible construction on its pervasiveness. Not just the majority of the intellectuals, academics and schoolteachers, but most of the face-workers in the media, share the view that international terrorism is to be explained by the vices of the liberal democracies. Or, at any rate, they shared it until a few days ago. It will be interesting, in the shattering light of an explosive event, to see if that easy view continues now to be quite so widespread, and how much room is made for the more awkward view that the true instigation for terrorism might not be the vices of the liberal democracies, but their virtues.
The consensus will die hard in Australia, just as it is dying hard here in Britain. On Monday morning, the Independent carried an editorial headed: "Unless there is more justice in the world, Bali will be repeated." Towards the end of the editorial, it was explained that the chief injustice was "the failure of the US to use its influence to secure a fair settlement between Israelis and Palestinians." I count the editor of the Independent as a friend, so the main reason I hesitate to say that he is out to lunch on this issue is that I was out to dinner with him last night. But after hesitating, say it I must, and add a sharper criticism: that his editorial writer sounds like an unreconstructed Australian intellectual, one who can still believe, even after his prepared text was charred in the nightclub, that the militant fundamentalists are students of history ...
15 octobre 2002
Sarah Vowell interview (Identity Theory) ~ Sarah Vowel is the author of the excellent "Take the Cannoli".
I do feel incredibly reverent about the big old-fashioned things like the idea of liberty and the pursuit of happiness. And all of the great inventiveness of this country. But I know it came at this huge cost. How many of the original inhabitants were murdered or enslaved? How many people were left behind and squeezed out and downtrodden by the Darwinian process that built the bridges and laid down the railroad and all that. My parents didn't go to college. My grandmother was dirt poor, picking cotton to feed her children. I have lived the kind of nice middle-class urban lifestyle that I have because of a lot of their sacrifices. I celebrate that and I appreciate them. I come from all these people that had it hard. All those Cherokee that were kicked off their land or Swedish immigrants that plowed their fields. And eventually here I am. Thanks to some good parents and the Federal Student loan program I can do what I want to do. I certainly don't take that for granted. I may not be the embodiment of the American Dream but I'm living my little American Dream. A lot of that has to do with this time and place in this country.
Weaker Al Qaeda Shifts To Smaller-Scale Attacks (Washington Post) ~ "Recent suicide bombing attacks and plots against Westerners show that al Qaeda loyalists are heeding their weakened leadership's call to initiate a new terror campaign using rudimentary, smaller-scale operations aimed at creating economic hardship, according to U.S., Western and Arab intelligence officials and experts."
13 octobre 2002
In the NYT today a bunch of interesting pieces:
- The governor race in Arizona. ~ Charges about indulgence to polygamy among Mormons followers in northern Arizona flare against the poll's favorites.
- Officials See Signs of a Revived Al Qaeda. ~ The attack in Bali is, maybe, the expected one.
- America's For-Profit Secret Army. ~ They have a name: mercenaries. They call themselves the new business of war: "private military contractors" are thriving. And the Pentagon already can't do without them. Still, the records and conducts of these companies are far from clean. "Motivated as much by profits as politics, these companies � about 35 all told in the United States � need the government's permission to be in business. A few are somewhat familiar names, like Kellogg Brown & Root, a subsidiary of the Halliburton Company that operates for the government in Cuba and Central Asia. Others have more cryptic names, like DynCorp; Vinnell, a subsidiary of TRW; SAIC; ICI of Oregon; and Logicon, a unit of Northrop Grumman. One of the best known, MPRI, boasts of having "more generals per square foot than in the Pentagon."
- The Prime-Time Seductions of Serial Horror. ~ Sniper and media, public and fear. "The blur between the hard reality of another destructive gunman and his flirtation with popular culture is an old story. The difference is that it is becoming a constant one. The ubiquitous camera arrives at the scene of the crime almost as it occurs, and everyone gets a good, long look.
And it pays. At the longed-for end of this sniper's narrative, people have every reason, from previous such tales, to suspect some close-in protagonist, a cop or civilian, will be proclaimed and signed up for exclusive retellings as the gruesome story is looped back upon the public. Or some entrepreneur, like Michael Moore, whose new documentary, "Bowling for Columbine," excoriates the gun culture, will turn a pointless horror into a satiric piece of social commentary. A footnote in the sniper story has been the polite request from at least two victims' families that the media totally stay away from the funerals."
Seroxat: The real story (part one), (part two) (Observer) ~ "Seroxat is set to overtake Prozac as the world's favourite antidepressant. With 100m prescriptions in more than 100 countries, it is aggressively marketed as the addiction-free answer to our anxieties. But thousands of patients are now saying their dependence on the dream drug has all but destroyed their lives."
Bombs Kill Almost 200 in Bali Tourist Nightspot
BALI, Indonesia (Reuters) - Bombs ripped through a packed nightspot on Indonesia's traditionally tranquil tourist island of Bali overnight, killing at least 182 people, many of them foreigners.
The Saturday night blasts, which the United States denounced as a "despicable act of terror," followed persistent reports that Osama bin Laden's al Qaeda network was trying to establish a foothold in the world's most populous Muslim nation.
Police said the dead included nationals from Australia, Britain, France, Germany and Sweden, but declined to speculate on who might be responsible.
It was one of the world's most devastating attacks against tourists in one of the world's most popular tourist destinations.
12 octobre 2002
5 Little Oryxes and the Big Bad Lioness of Kenya (NYT) ~ This lioness has found an odd way to fame: nurture what is considered by lions as food. She is at her fifth antelope, separated from the antelope's mother and starving to death under the lioness care! But the other day the afectionate lioness seems to have a craving for a little snack, she ate her fifth baby antelope!
Quelques infos du jour. Comme d'habitude le monde est quelque chose entre effrayant et d�sesp�rant. Ainsi au moins sept morts dans un attentat pr�s d'Helsinki (Finlande), pourquoi la Finlande, le pays des mille lacs, du P�re No�l et des t�l�phones portables? Et aussi, le tireur embusqu� des USA a fait une huiti�me victime � une station service de Virginie, avec un bl�ss� (un gamin qui allait � l'�cole) c'est neuf personnes qui ont �t� tir�s comme des lapins dans cette banlieue de Washington D.C.. Perc�e des islamistes aux �lections pakistanaises, Paris confirme la th�se de l'attentat contre le Limburg et un membre pr�sum� d'Al Qaida arr�t� en Belgique... J'en passe! Mais ouvrir la page "A la une" de Yahoo! Actualit� un samedi matin vous donne envie d'aller vous recoucher!
John Scalzi on why writing is important and why would-be authors shouldn't restrain to write. A response to Joseph Epstein.
09 octobre 2002
England's dreaming (Telegraph) ~ Peter Ackroyd's last work: "Albion", after the biography of London, the biography of England?:
He traces English qualities across the ages: discretion; embarrassment (sex is hardly mentioned in the book); sweetness; a love of pattern, rather than full-blooded form; a certain dreaminess combined with its opposite, stoicism and grit; a constant imaginative return to the demands and challenges of a brutal sea and ice-encrusted moor; a distrust of inflatedness and an ever-hungry appetite for the actual and the pragmatic, for truth that can be felt on the skin; a belief in the governing importance of character (but also in its opposite: the notion somehow that Englishness resides in the landscape not its inhabitants); a constant fascination with, and absorption of, the foreign (Ackroyd maintains that translation is the most characteristic English art); a repeated search for the poetry in the particular; a distrust of waffle.
Palin's Travels ~ Michael Palin, un ancien membre des Monty Python's, et grand acteur comique, est aussi un grand voyageur. Il a d�j� produit plusieurs reportages de ses voyages, o� il se met en sc�ne, pour la t�l�vision, sous forme de s�ries de plusieurs �pisodes. Des livres ont �t� tir�s de ces reportages. Il a ainsi parcouru le monde en 80 jours, puis du P�le Nord au P�le Sud le long du 30�me degr� de longitude, enfin autour du Pacifique. Mais �a ne suffisait pas � cet infatigable voyageur qui vient d'achever une exploration du Sahara. Chaleureux, plein d'humour, intelligent, extr�mement british, Michael Palin est un personnage attachant. Son site est tr�s beau. On y trouve le texte de ses trois premiers livres et une somme importante de documentation et de photos. Superbe!
[via Plep]
L'�go�sme fran�ais (Le Monde)
[...] le fond de la nouvelle logique nationale est livr� par le ministre, que l'on peut seulement f�liciter pour sa franchise : "Nous sommes encore dans une Europe o� la politique budg�taire et la politique tout court d'un Etat restent sous son contr�le." Francis Mer oublie tout simplement l'euro, monnaie commune qui d�pend des disciplines communes qu'ont d�cid� de suivre les pays qui l'ont adopt�e. L'euro et d'ailleurs l'Europe tout enti�re ne tiennent que par ces r�gles de droit que les membres acceptent. Il n'y a pas d'autre ciment europ�en que le droit. Sans cette autodiscipline, tout s'�croule.
Francis Mer a tort : le budget n'est pas la propri�t� des seuls Etats membres. Sans l'euro, le d�ficit budg�taire fran�ais vaudrait � la France une attaque sp�culative en r�gle contre le franc, et la Banque de France aurait d� �lever les taux d'int�r�t pour le d�fendre, plongeant l'�conomie dans la r�cession. La France profite des avantages de l'euro en se moquant de ses devoirs.
08 octobre 2002
07 octobre 2002
Walking in circles (Telegraph) ~ A new book by Iain Sinclair: "London Orbital: A Walk Around the M25".
Iain Sinclair is a heavy-duty version of Peter Ackroyd, a London visionary and crackling prose writer who veers between cheerful satire and apocalyptic horror. His books take the form of extended excursions through London's more obscure backstreets (most notably in Lights Out for the Territory, and the novels White Chapell, Scarlet Tracings and Downriver) tracing history, following poetic footsteps, noting curious resonances.
Here, Sinclair's object is to circumnavigate, on foot, the M25, to discover if it is the "conceptual ha-ha [that marks] the boundary of whatever could be called London".
Arts & Letters Daily n'est plus! Pour des raisons financi�res. Tran Huu Dung et Denis Dutton ont ouvert un nouveau weblog: Philosophy & Literature.
L'agresseur de M. Delan�e n'aimait ni les �lus, ni les homosexuels (Le Monde)
Il �tait un peu moins de 2 h 30, dans la nuit du 5 au 6 octobre, lorsque les musiciens se sont arr�t�s de jouer dans l'obscurit� perc�e de n�ons multicolores. La lumi�re s'est alors brusquement rallum�e � l'ext�rieur de la salle des f�tes, o� deux lourds rideaux ont �t� tir�s h�tivement dans un couloir pour en barrer l'acc�s aux centaines de visiteurs nocturnes. Derri�re la tenture, Bertrand Delano�, est allong� par terre. Il vient de se faire poignarder.
Le maire venait de rentrer des anciennes pompes fun�bres du 19e arrondissement o� se d�roulait une f�te techno. "Il se promenait tranquillement dans les salons de l'H�tel de Ville lorsqu'un type �g� d'une quarantaine d'ann�es s'est jet� sur lui sans rien dire et lui a port� un coup de couteau dans le ventre", se souvient Anne-Sylvie Schneider, l'attach�e de presse du maire, qui est tomb�e � ses c�t�s au moment de l'agression. Au bar, un serveur ayant re�u une formation m�dicale est appel� en renfort pour donner les premiers soins. "Il y avait du sang partout, raconte-t-il. J'ai fait pression sur la plaie pour arr�ter l'hemorragie, en attendant que les pompiers arrivent."
You shone like the sun (Observer) ~ Syd Barrett fut bri�vement le fondateur et le membre le plus talentueux et le plus charismatique de Pink Floyd � ses d�buts. Il disparu de la circulation � cause d'exc�s de drogues et de d�pressions nerveuses. Il vit toujours en Angleterre, pr�s de Cambridge. Il lit le Daily Mail.. Histoire et portrait, 30 ans plus tard.
Don�t let the facts interfere with a good war on terrorism ~ Interesting bit of analysis from Matthew Parris in the Spectator: America, a nation of faithful believers and founded by people "in flight from a fallen world" , needs a Devil against God and after the fall of the Berlin Wall, has find one in Al Qaeda:
A psycho-political analyst might conclude that here, after 1989, was a great national collective unconscious in urgent search not of a God � He had been located on America�s side � but of a Devil in which it was possible for modern Americans to believe.
September 11 was not a post-Freudian allegory, of course. It was a reality whose perpetrators were not only wicked but powerful � or so it looked from the mayhem they created. But beyond being real the event was also perfectly placed as a national myth: an explanation, a clarifier, a catalyst permitting America�s perception of the era to re-form around a new version of the dualism she inwardly craves. Of course one voice in America�s head said, �This bewilders us�; but another said, �Ah � so that�s where the Devil�s hiding.�
What is a life gem? ~ Plut�t que d'�tre incin�r� ou ent�rr�, vous pouvez d�sormais �tre transform� en diamant. Oui, vous avez bien lu, en diamant. Eh, il y a assez de carbone dans le corps humain pour faire de vous ce que vous avez toujours pens� �tre de votre vivant!
04 octobre 2002
US hints it may be ready to compromise on Iraq resolution
(Independent) Surprise! And read on:
There were the first signs yesterday that the US might be willing to back off from a draft text circulated in the UN earlier this week that drew a sharply hostile reaction from Paris, Moscow and Beijing. It included a blunt threat of military force in the event that Iraq made any attempt to impede the inspections once they begin. With prodding from Britain, the US is now considering an approach proposed by the French President, Jacques Chirac. He sees a first resolution clarifying new rules for the conduct of the inspections. The warning of military punishment would come in a second resolution that would only be adopted if Iraq fell foul of the new UN demands.Is this the return of French diplomacy in the Great Game?
One US administration official told Reuters news agency: "We've not decided specifically [on two resolutions]. We still want one resolution but we're exploring with the British and the French ways of bridging the difference between the resolution that we want and the two the French want."
03 octobre 2002
USA: Le mouvement n�o-conservateur r�g�n�re la droite traditionnelle (Le Monde)
Avec George W. Bush, les n�oconservateurs retrouvent l'inspiration des ann�es Reagan. L'ennemi n'est plus le communisme, c'est le terrorisme islamiste, mais les principes qui doivent guider le nouveau combat de l'Am�rique n'ont pas chang� : "clart� morale" et "guerre juste". L'ONU n'est, � leurs yeux, qu'une bureaucratie inefficace, acoquin�e avec les r�gimes les plus d�testables de la plan�te et gangren�e par l'antis�mitisme. Washington ne doit donc pas craindre d'affronter la "communaut� internationale", notion qu'ils jugent pour le moins douteuse. Ni de bousculer l'Europe, qui, selon eux, a abandonn� depuis longtemps toute ambition historique.Int�ressant portrait de la droite dure am�ricaine, les n�oconservateurs, qui semblent avoir une influence de plus en plus grande sur W.